Alors que mon premier roman est en train de se faire beau pour être sur les rayons des librairies dans quelques semaines, mon petit 3ème a été choisi par Amazon pour faire partie de la sélection de l’été : du 19 juin au 16 juillet, Petite Mouette sera à moitié prix, soit 1,49€ au lieu de 2,99€ (en numérique).
C’est l’occasion de découvrir cette jolie histoire qui se passe dans la non moins jolie région de Piriac-sur-Mer (en lice pour être le « Village préféré des Français » !). Une histoire d’amour impossible, mais pas que : ce roman parle aussi des liens mère-fille, de l’adolescence, de la différence (ou pas !) entre amour et amitié… et bien sûr de la mer.
Le 19 juin, cela fera un an tout juste que le livre sera sorti. Il a déjà séduit plus de 1700 lecteurs, principalement sur ebook. Par contre, il n’a pas beaucoup de commentaires 🙂 (alors si vous avez aimé, n’hésitez pas à en mettre un… sans raconter la fin, hein 😉 ).
Je vous dis tout sur ce roman sur la page qui lui est dédiée, mais ça vous dit un petit extrait ?
La première quinzaine d’août, Amandine passa en réalité plus de temps à Quimiac qu’à La Turballe. Elle connaissait par cœur les horaires de bus à force de prendre la ligne qui desservait le petit village dans les rues duquel elle aimait déambuler. Paul la ramenait chez elle le soir, par principe plus que par envie, car souvent la soirée se prolongeait très tard, entre promenades sur la plage et discussions animées à la belle étoile. Mais des tonnes de scrupules l’empêchaient de la garder chez lui, même si – et c’était peut-être ce qui le gênait le plus – Amandine semblait ne rien y voir d’inconvenant.
Contrairement à ce qu’elle avait promis, Suzanne ne revint pas le premier week-end d’août, ni le suivant mais trouva quand même deux jours pour venir avant la mi-août. Amandine ne s’étonnait plus des faux-bonds de sa mère et elle se rendait même compte que cela l’indifférait, en fait. Pourtant, elle fut contente de la présence de Suzanne ces quelques jours et elle en profita même pour lui faire découvrir quelques coins qu’elle commençait à connaître.
Une fois sa mère partie, Amandine se retrouvait seule la journée, mais sa solitude n’avait plus ce goût de définitif qui la rendait si amère autrefois. Elle se promenait beaucoup, faisant souvent la route à vélo lorsque le temps le permettait, les sens aux aguets. Elle aimait particulièrement longer le chemin des douaniers entre Quimiac et Piriac-sur-Mer et elle découvrait d’autres ports, d’autres plages, des criques à l’abri du vent. Souvent, elle s’arrêtait, fascinée par cette tranquillité qui semblait caractériser les paysages marins.
En arrivant en vue de Piriac, elle s’asseyait souvent sur le banc d’un ancien refuge de douanier, une toute petite maisonnette de pierre bâtie sur la falaise, les bras autour de ses genoux. Seuls, les goélands, fort nombreux, troublaient le silence. Au loin, engoncées dans les rochers, des maisons faisaient face à la mer basse.
Une odeur d’algues et d’iode se mélangeait à celle, plus fugace, des pins. Quelques estivants se promenaient le long du rivage et regardaient les quelques bateaux qui semblaient attendre la marée, leurs quilles décolorées plantées dans le sable et les galets. Elle inspirait profondément en regardant les oiseaux lutter contre le vent, en regardant le monde.
Sans penser à rien. Surtout, ne penser à rien.(Chapitre 7).
Et si vous vous demandez à quoi ressemble la petite maison de douaniers face à la mer, là voilà !
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