Ecrire à la première personne du singulier est très inhabituel chez moi, pour ne pas dire rarissime. Je déteste écrire à la première personne quand il s’agit de moi. Sans doute que ça m’implique trop, ça m’oblige à me dévoiler, à me mettre à nu. A ce moment-là, je suis très vulnérable. Je n’aime pas être vulnérable.
Alors quand je dois parler de ce que je ressens, je m’abrite souvent derrière un « elle » plus anonyme et je raconte une histoire qui pourrait ne pas me concerner. C’est une façon de se protéger. C’est surtout, je pense, un moyen de ne pas m’avouer des choses ou des émotions qui m’échappent ou me font peur.
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