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Mange, prie, aime / Elisabeth GILBERT

  • La vraie sagesse donne la seule réponse possible à un moment donné, et cette nuit-là, la seule réponse possible c’était d’aller me recoucher.
  • Lorsqu’on est égaré dans ces bois-là, cela prend parfois du temps pour comprendre qu’on est bel et bien perdu. Une éternité durant, on peut se convaincre qu’on s’est simplement écarté de quelques pas du chemin principal, et qu’on va le retrouver d’un instant à l’autre. Et puis la nuit tombe, et d’autres nuits lui succèdent, on ne sait pas où l’on est, et là, il est temps d’admettre qu’on s’est fourvoyé si loin du chemin qu’on ne sait même plus dans quelle direction le soleil se lève.
  • D’enfant, on devient adolescent, puis jeune marié, puis parent, puis retraité, puis grand parent – à chaque étape on sait qui l’on est, on connait ses devoirs et sa place à table : aux côtés des autres enfants, ou des adolescents, ou des jeunes paretns ou des retraités.
  • Les gens pensent qu’une âme soeur est leur association parfait et tout le monde lui court après. En fait, l’âme soeur, la vraie, est un miroir, c’est la personne qui te montre tout ce qui t’entrave, qui t’amène à te contempler toi-même afin que tu puisses changer les choses dans ta vie. Une vraie âme soeur est probablement la personne la plus importante que tu rencontreras jamais, parce qu’elle abat tes murs et te réveille d’une claque. Mais passer sa vie avec une âme soeur ! Quelle idée ! Trop douloureux. L’âme soeur, elle ne débarque dans ta vie que pour te révéler une autre strate de toi-même et ensuite, elle se casse. Dieu merci.
  • Voilà ce que sont les rituels à mes yeux : nous autres êtres humains faisont des cérémonies spirituelles pour offrir à nos sentiments les plus complexes liés à la joie ou les traumatismes, à ces sentiments qui nous pèsent, une demeure sûre, et cela nous dispense de les traîner partout avec nous. Nous avons tous besoin de tels lieux où mettre ces sentiments sous bonne garde.
  • Felipe est un de ces hommes qui ont absolument besoin d’une femme dans leur vie, mais pas pour qu’elle s’occupe d’eux, uniquement pour qu’eux puissent prendre soin de quelqu’un, s’y consacrer.
  • Pour une raison qui m’échappe, j’éprouve pour toi ce que j’éprouvais pour mes enfants quand ils étaient petits : je me disais que ce n’était pas leur boulot de m’aimer, mais le mien de les aimer.

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