Acheté dans une petite librairie d’Auray, entre 2 spectacles du festival Méliscènes… Encore une fois un auteur/roman inconnu pour moi et une jolie découverte. Une narration maîtrisée, mêlant 2 récits parallèles… qui sont en fait très liés.
- Mon père ne parlait pas plus quand il épluchait [les pommes de terre] que quand il n’épluchait pas, mais au moins il y avait un son qui sortait de lui et ça faisait du bien. Tu sais Camille que je t’aime.
- Un endroit où le moindre souvenir rappelle les morts n’est pas un endroit pour vivre.
- L’amour est un principe mystérieux, le désamour plus encore : on arrive à savoir pourquoi on aime, jamais vraiment pourquoi on n’aime plus.
- Ne cherche jamais à te faire aimer des gens comme tu voudrais qu’ils t’aiment, ce n’est pas ça, le véritable amour. Il faut accepter que les gens t’aiment à leur manière.
- En prétendant sauver la femme de l’esclavage de la maternité, l’avortement lui impose une autre forme d’esclavage : sa culpabilité. Plus que jamais, la maternité devient notre seul fait ou méfait.
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