L’été arrive et avec lui le moment de remplir sa liseuse d’ebooks ou sa valise de livres (ou, comme moi, les deux mon capitaine, lorsqu’on aime à la fois le côté pratique de la liseuse et le contact charnel avec le papier).
Avec la liseuse, l’autre avantage, c’est que la machine te ramène tout de suite à l’endroit où tu étais rendu (sauf bug, évidemment !). Quand on lit en papier, il faut trouver un moyen de ne pas perdre sa page. Il y a plusieurs écoles pour cela, non exclusive les unes des autres, mais chacun a la sienne :
- l’école des corneurs plie, plus ou moins délicatement, le coin de la page (en bas ou en haut, c’est selon…) : ça fait souvent bondir les puristes mais j’avoue que j’y ai recours souvent faute de mieux. Je corne aussi pour marquer mes braconnages : je marque la page et je recopie après avoir fini le livre ; ça permet non seulement de ne pas interrompre ma lecture, mais aussi d’avoir du recul sur la phrase que je voulais braconner : il arrive que finalement je ne la note pas.
- le groupuscule des retourneurs de livres renverse, comme son nom l’indique, l’objet livre à l’envers, au risque de détruire son fragile dos carré-collé (surtout quand c’est en poche). C’est une technique que je n’utilise quasiment jamais (surtout parce que ce n’est pas pratique, au final : quand j’arrête de lire je range mon livre).
- la secte des marque-pageurs qui refuse d’abîmer son livre en cornant ou en retournant et recours donc à n’importe quel objet susceptible de marquer la page (bout de papier, trombone, brin d’herbe, feuille d’arbre, morceau de bois, touffe de poil de chat…).
Certains utilisent les marque-pages généreusement offerts par les libraires et dans les salons. D’autres investissent carrément dans LE marque-page de compèt’ qui fait aussi lumière additionnelle, quand les derniers succombent au charme du marque-page bijou qui habille le livre aussi sûrement qu’un sac à main termine la tenue de la bimbo.
C’est dans cette dernière catégorie que se rangent les « marque-ta-page » de Camomille. En plus de concevoir des couvertures magnifiques pour mes livres (et de supporter mes desiderata contradictoires de romancière indécise 🙂 ), ma graphiste-en-chef a aussi des doigts de fée et m’a créé des marque-pages « bijou » pour le salon du livre de Vannes. Ce sont des créations uniques, faits à la main, selon l’inspiration, en métal, en perles, en plastique fou…
Si l’un d’entre eux vous tente, contactez-moi ! Je me ferai un plaisir de vous l’envoyer (les simples – photo du bas – sont à 3€, les plus élaborés – photo du haut – à 5€ + les frais de port).
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