Le 14 avril dernier, j’ai inscrit le mot « fin » sur le manuscrit de Petite Mouette. Je suis fin prête pour l’étape finale : les bêta-lectures. Mais c’est quoi, cette bête-là ?
Les gens qui n’écrivent pas pensent souvent que l’écrivain écrit son roman (ou tout autre livre) d’un coup d’un seul, harcelé par une inspiration frénétique qui ne lui laisse ni le temps de manger ni celui de dormir… et qu’il ne sort de son bureau qu’une fois le mot FIN écrit en bas de son chef-d’oeuvre, qu’il met ensuite dans une grande enveloppe pour envoyer à son éditeur.
Les écrivains débutants, d’ailleurs, font parfois cette erreur aussi et c’est même souvent source de procrastination : ils butent sur « la » phrase parfaite et en oublient d’avancer leur manuscrit. Or un premier jet est un brouillon : une fois terminé il va subir une, deux, trois voire plus de réécritures, jusqu’à ce que l’auteur soit satisfait. C’est ce qu’on apprend notamment dans le Mooc Draftquest Ecrire une oeuvre de fiction.
Ensuite, il y a une dernière étape : la bêta-lecture. C’est un peu comme les versions bêta dans l’informatique : l’auteur fait relire sont manuscrit par des bêta-lecteurs, c’est à dire des personnes qui vont avoir une lecture qui n’est pas celle du lecteur lambda. Le bêta-lecteur va me dire si l’histoire tient la route, si les personnages sont bien construits, bien rendus, s’il y a des incohérences, il peut aussi corriger les fautes… Bref c’est le dernier passage à la moulinette avant la publication.
J’en suis là avec Petite Mouette : grâce au Mooc, je vais faire relire mon roman à plusieurs bêta-lecteurs (et de mon côté je vais aussi bêta-lire des romans, en juste retour des choses !). Après ces bêta-lectures, il y aura sûrement encore quelques ajustements et corrections à faire.
Normalement j’ai prévu de participer au concours Draftquest/Librinova qui commence le 1er mai et dont les résultats sont donnés le 1er juin. Quels que soient les résultats, je prévois de publier le roman en numérique et en papier courant juin.
En attendant, je vous propose le projet de couverture du roman en illustration de ce billet, j’espère qu’elle vous plait ! Et, pour patienter, un premier résumé de l’histoire :
Elle a 17 ans, il en a presque le double… Amandine est une ado solitaire et réservée qui passe ses vacances près de La Baule, sur la côte Atlantique, où rencontre un homme de 35 ans dont elle tombe amoureuse. Tandis que Paul se débat entre désir et morale, Amandine, tout feu tout flamme, le pousse dans ses retranchements. Cette histoire d’amour impossible va vous faire découvrir les magnifiques paysages de la presqu’île guérandaise, entre Mesquer-Quimiac et Le Croisic. Elle montre aussi, à travers le parcours de ces deux solitaires, que les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’il n’y paraît de prime abord… et qu’on grandit à tout âge.
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