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Écriture & organisation

Quand une pause s’impose

Chaque année, l’été est l’occasion de faire une pause sur le blog. Cette année, j’ai décidé d’anticiper de quinze jours et de me mettre en pause dès la semaine prochaine. L’occasion de faire un billet sur la nécessité de savoir s’arrêter (temporairement ou définitivement) et de rappeler que l’organisation, c’est aussi une question de priorités.

Chaque année, l’été est l’occasion de faire une pause sur le blog. Cette année, j’ai décidé d’anticiper de quinze jours et de me mettre en pause dès la semaine prochaine. L’occasion de faire un billet sur la nécessité de savoir s’arrêter (temporairement ou définitivement). L’organisation, c’est aussi une question de priorités.

Savoir s’arrêter

En 2019, ma vie personnelle comme professionnelle est en plein bouleversement. Les rêves d’une vie ne se font pas tout seul et il faut donner un peu de sa personne. Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, rendez-vous ici pour comprendre.

Gare à la surcharge !

Voilà ce que j’ai à faire normalement cet été, tout en continuant à travailler à temps plein. En effet, ma disponibilité ne démarre officiellement qu’au 30 septembre :

  • finir les travaux de construction de la nouvelle maison pour y déménager à l’automne car les artisans nous livrent un clos couvert mi-juillet, ensuite on fait le reste (presque) nous-mêmes ;
  • préparer ledit déménagement : cartons, tri, déchetterie, paperasses et tout le toutim ;
  • trouver un appartement pour ma grande qui part faire ses études à Toulouse… et la déménager aussi !
  • continuer ma formation à la rédaction web, préparer mon installation comme rédactrice web indépendante et trouver mes premiers clients ;
  • écrire le premier jet de mon roman #7 pour honorer le contrat que j’ai signé (ah tiens, je ne vous ai pas encore dit qui c’était, je vais pouvoir faire un dernier billet samedi prochain…) ;
  • refaire les fichiers du Vent des Lumières pour pouvoir vous le proposer de nouveau à la vente en numérique et papier en auto-édition ;
  • terminer la réécriture de roman #6 ;
  • alimenter le blog et les réseaux sociaux ;
  • continuer à voir mes amis, ma famille et… assurer le quotidien de la maisonnée.

Je ne suis pas Wonder Woman et, malgré toute la bonne volonté, il est difficile de pouvoir être partout. Ou alors, si on est partout, on ne peut pas y être correctement. C’est la meilleure façon de s’épuiser. On est aussi insatisfait de ce qu’on a réussi à faire et déçu de ne pas avoir tout fait.

S’arrêter, une nécessité pour mieux avancer

Savoir s’arrêter permet de repartir du bon pied, car on se pose. On se repose, au sens littéral du terme : se re-poser, c’est-à-dire se poser une nouvelle fois. Remettre les bases dans le bon ordre, reprendre l’équilibre. Il faut du temps pour ça, pour ne pas continuer complètement déséquilibré, au risque de se casser la figure.

Se re-poser, une nécessité.

Il y a donc des choix à faire pour ne pas se retrouver submergé-e. Même si c’est compliqué, car on aimerait bien pouvoir tout faire (et c’est normal). J’imagine que vous êtes en train de vous dire que je ne vous ai rien promis. Vous ne m’en voudrez pas si je ne fais pas tout ce que j’ai annoncé sur ce blog… C’est vrai.

Mais je n’aime pas faire les choses dans lesquelles je m’engage à moitié. J’avais envie de partager cette « révision d’objectifs » avec vous. Une manière aussi de montrer que l’organisation, c’est aussi revoir ses priorités.

Revoir ses priorités

L’organisation est un objet changeant : tous les plans et les plannings évoluent au fil du temps. Il faut réajuster, recalculer, modifier, s’adapter. Cela apprend aussi une certaine humilité puisqu’on doit admettre qu’on s’est trompé en établissant notre plan et qu’on a vu trop ambitieux (ou pas assez, parfois) !

Pour ce qui me concerne, la priorité numéro 1 est évidemment les travaux de la maison et le déménagement, ainsi que celui de mon aînée. Ma formation aussi dans mes priorités, car d’elle va dépendre mon activité à partir d’octobre.

Je dois aussi honorer mon contrat avec l’éditeur et donc écrire un premier jet. Enfin, il faut continuer à assurer le quotidien (quand même !). Tout le reste peut attendre ou être mis en pause.

Ne pas abandonner, mais reporter

Revoir ses priorités ne veut pas dire qu’il faut abandonner certains objectifs. Il s’agit simplement de reporter ceux qui sont moins importants. Par exemple, je vais reporter la réécriture du roman #6 destiné à l’autoédition au profit du roman #7. J’ai en effet signé un contrat avec un éditeur pour un premier jet à l’automne.

Je reprendrai le roman #6 en fin d’année ou peut-être début 2020, quand je serai installée dans ma nouvelle maison ! Comme il parle de la région où je déménage, je me dis que ce n’est pas idiot non plus d’en reporter la publication. En termes d’écriture, mais aussi de promotion, je serai alors une « autrice locale » !

Mettre en pause

Revoir ses priorités peut nécessiter aussi de mettre des projets en pause. Cela laisse de l’espace et du temps à ceux qui sont prioritaires. Je vais aussi mettre en pause, donc, dès maintenant, le blog. Il n’y aura pas de billets cet été, sauf si j’ai quelque chose d’important à annoncer.

Je vais essayer de conserver ma présence sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) pour maintenir le lien. Mais la régularité sera peut-être moins… régulière ! À ce propos, j’utilise Hootsuite pour programmer mes messages sur les réseaux sociaux. Cela me fait gagner énormément de temps. En tout cas, ça me libère de l’espace dans mon cerveau. Je m’y colle une fois par semaine pendant une heure au lieu d’avoir à y penser dix minutes tous les jours.

L’infolettre est aussi en stand by depuis quelques mois et je m’en excuse auprès de mes nouveaux abonnés. Je vais essayer d’en envoyer une cet été pour informer les abonnés de mes dernières actualités.

Gare à a surcharge ! (photo Pixabay)

Pour ce qui concerne la refonte du fichier du Vent des Lumières, je ne l’ai ni reportée, ni mise en pause. Je vais essayer de le faire dans les semaines à venir. Ce n’est pas très long et ça me permettra aussi de me « débarrasser » de cet objectif. Parfois, le meilleur moyen de revoir ses objectifs, c’est de les réaliser tout de suite (quand ils ne prennent pas trop de temps et d’énergie).

Voilà pour ce billet en forme d’au revoir, j’espère vous retrouver très vite dans ma nouvelle vie ! En attendant, on se retrouve sur les réseaux, mais vous pouvez aussi m’écrire directement, commenter mes livres si vous les avez lus et venir me rencontrer au salon du livre de Mesquer Kercabellec (Loire-Atlantique) le dimanche 4 août !

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