Catégories
Univers littéraire & coulisses

Une nouvelle couverture pour La dernière éclusière de Guerlédan !

Cela faisait plusieurs mois qu’on tournait autour, avec ma graphiste, et puis tout se débloque en quelques jours. Près d’un an après la sortie de mon dernier roman, La dernière éclusière de Guerlédan, je le pare donc d’une nouvelle couverture. Je vous la dévoile dans cet article et je vous explique aussi pourquoi ce choix de changer.

Une nouvelle couverture : les raisons du changement

Mon huitième roman, La dernière éclusière de Guerlédan, est sorti en juin 2022. Pour l’occasion, j’avais organisé tout un plan de communication autour du lancement.

Des ventes décevantes

Pourtant, j’ai enregistré très peu de ventes et, aujourd’hui encore, elles sont plutôt décevantes (on doit en être à une trentaine en numérique et une dizaine papier).

Les retours des lecteurs (y compris des gens que je ne connais pas !) sont pourtant très positifs sur ce livre. J’ai donc essayé de savoir ce qui clochait dans ma communication autour de ce roman. Et, rapidement, j’ai compris que :

  • la couverture ne jouait pas son rôle ;
  • le résumé n’était pas suffisamment accrocheur.

Comme je l’explique dans cet article, la couverture est le premier vecteur de communication d’un livre. C’est elle qui doit accrocher le regard de l’internaute ou du visiteur en librairie. Le deuxième vecteur, c’est le résumé en 4e de couverture. Or, ces deux-là, manifestement, ne fonctionnaient pas bien.

Les problèmes de la couverture

J’avais voulu, pour la couverture précédente, utiliser une photo que j’avais prise sur les hauteurs de Trégnanton, lors de l’assec du lac de Guerlédan. L’ensemble de l’intrigue se déroule en effet sur ce secteur. Le lac a été vidé intégralement en 2015, ce qui n’était pas arrivé depuis 30 ans. Cela donnait au site un paysage lunaire complètement inédit et spectaculaire, avec des vestiges engloutis depuis plus de 85 ans.

ancienne couverture guerlédan trégnanton
L’écluse de Trégnanton en mai 2015, qui a servi de base à la première couverture.

Les photos sont saisissantes, mais elles ont de gros problèmes :

  • elles sont tristes avec la présence des ruines ;
  • la vase fraîche donne une tonalité monochrome assez terne à l’ensemble du paysage ;
  • elles ne sont pas suffisamment parlantes si on ne connaît pas le contexte de l’histoire.

Pour égayer, nous avions ajouté une jeune fille, mais l’intégration n’était pas très réussie. De plus, la typographie du titre rendait l’ensemble peu lisible.

L’ancienne couverture de La dernière éclusière de Guerlédan.

Finalement, la couverture était trop chargée visuellement et d’une tonalité peu engageante. Le pire, c’est que Fanfan, ma graphiste en chef, me l’avait dit. Mais je me suis entêtée, car je tenais à avoir une photo du fond de la vallée en fin d’assèchement. C’était une erreur, je le reconnais. 🥹

La nouvelle couverture

Ce constat fait, on a décidé de créer une nouvelle couverture. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire !

Plus fraîche et plus mystérieuse

Nous sommes reparties sur une photo de l’écluse de Trégnanton, mais cette fois prise de plus près. Surtout, elle est beaucoup plus verte, car prise plus tard dans la saison. Le lac a été complètement asséché en mai et, en août, la végétation avait déjà repris ses droits dans le fond de la vallée !

On a donc une ambiance plus verte et plus fraîche, avec en plus la présence de la rivière qui apporte de la vie et compense la silhouette des ruines. Depuis le début, on avait l’idée, Fanfan et moi, d’avoir un visage de femme en transparence, pour apporter de l’humain au paysage (même s’il y a un groupe de personnes sur la photo).

trégnanton aout 2015
L’écluse de Trégnanton, en août 2015, trois mois après la photo précédente… la végétation a déjà repris ses droits !

On a fait plusieurs projets, mais quelque chose clochait toujours. J’avais une idée de visuel en tête, mais ça restait flou et j’avais donc du mal à exprimer clairement ce que je voulais. J’ai toujours rêvé d’une machine capable d’imprimer l’image que j’ai dans mon cerveau🧠.

Quand tout se débloque comme par magie…

Un jour, en scrollant sur Instagram, je croise une pub pour Photoshop. Avec exactement le genre de visuel auquel je pensais. Le mec avait imprimé l’image que j’avais dans mon cerveau😯.

Je fais une capture d’écran, le montre à ma graphiste, qui me répond que c’est ce à quoi elle pensait aussi depuis le début (décidément !). On avait la photo de base, mais il manquait l’autre, celle pour le visage.

Me voilà partie à explorer les banques d’images (parfois, il faut être inventif pour taper les bonnes requêtes !). Je sélectionne une dizaine de photos qui pourraient correspondre et je les envoie à ma graphiste.

Qui me répond : « c’est rigolo, j’avais trouvé aussi ta première photo et j’avais commencé à travailler avec… ».

Si c’est pas un signe, ça 🤩 !

La machine était lancée : en une quinzaine de jours, on a bouclé une couverture sur laquelle on séchait depuis presque un an. En réalité, je pense qu’on a toujours eu cette idée en tête, mais qu’on a jamais pu la « sortir ».

Morale de l’histoire : il faut persévérer !

Vous devez vous dire que c’est bien joli, toutes mes histoires, mais vous, ce qui vous intéresse, c’est la nouvelle couverture en question 😁. J’arrête de faire durer le suspense, la voici.

J’espère qu’elle vous plait ! N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires, sur les réseaux ou en m’envoyant un message si vous êtes timide. Notez d’ores et déjà que pour fêter ça, l’ebook sera en promo exceptionnelle à 0,99 € au lieu de 2,99 € du 1er au 4 juin 2023.

📌Ce billet vous a plu ? Enregistrez-le sur Pinterest pour plus tard !📌

Envie de réagir ? Laissez un commentaire !