Catégories
Univers littéraire & coulisses

Métaphysique du sexe / Julius EVOLA

Disclaimer : Les braconnages sont des phrases glanées au fil de mes lectures et notées pour leur sonorité, ou bien leur sens, ou bien leur poésie. Ou parfois pour tout ça à la fois…

  • Le mystère maternel de la génération physique est au sommet de la conception religieuse où l’individu n’a pas d’existence propre (il est transitoire et éphémère, seule étant éternelle la matrice cosmique maternelle).
  • On attend de l’amour quelque chose d’absolu. Le sens ultime du désir qui pousse l’homme vers la femme est le besoin d’être au sens transcendant ; lorsque le désir ne trouve pas satisfaction, l’individu peut être poussé au suicide, au meurtre ou à la folie.
  • Schopenhauer a montré que si les souffrances de l’amour trahi ou brisé dépassent toutes les autres, c’est parce qu’elles reposent sur un élément, non empirique et psychologique mais transcendantal : ce n’est pas l’individu dans sa finitude qui est frappé, mais ce qu’il recèle d’essentiel et d’éternel (…) : son besoin absolu d’être et de confirmation.
  • La tyrannie de l’amour et du sexe et de tout ce qui est capable de bouleverser, de dépasser et de subordonner tout autre facteur, au lieu d’exprimer dans l’existence humaine une déchéance extrême et une indéracinable démonie, devient le caractère irrépressible, chez l’homme, du désir de se porter, de quelque façon que ce soit, au dela de la finitude de l’individu.
  • Ce qui est caractéristique chez la femme, c’est une angoisse existentielle plus grande que celle de l’autre sexe ; l’horreur de la solitude, un sentiment de détresse quand il n’y a pas possession d’un homme. Le masculin pur se caractérise en ce qu’il a en soi son principe, le féminin pur en ce qu’il a en l’autre son principe.
Acheter « Métaphysique du sexe »

Envie de réagir ? Laissez un commentaire !