Avant d’attaquer les objectifs pour 2020, on continue le bref retour en arrière sur 2019. La semaine dernière, on était plutôt sur un bilan qualitatif, cette semaine, quelques chiffres concernant mon activité de romancière et donc, les ventes de livres.
Ce billet est une manière aussi de relativiser celui que j’avais écrit en 2018, avec des chiffres de ventes pour mes premiers romans très encourageants. Je n’en revenais pas moi-même, même si, ramenés à un salaire mensuel, j’étais loin de générer un revenu mensuel me permettant d’en vivre ! Alors, qu’est-ce qu’a donné 2019 ?
851 livres vendus en 2019
Après une année 2018 très morose en termes de ventes (j’ai à peine dépassé les 500 livres vendus !), 2019 amorce un léger mieux. J’ai vendu 851 livres, dont 584 en numérique, pour un bénéfice total de 1 812,28 €. Voilà la répartition par titres, tous formats confondus :
Sans surprise, Le Sang des Lumières est ma meilleure vente (390 exemplaires vendus en 2019). Ce qui est plus surprenant, ce sont les ventes du Vent des Lumières, de retour en auto-édition après un tour en édition traditionnelle en 2018. Je suppose que des gens qui ont découvert Éléonore à travers le Sang ont eu envie de lire ses aventures précédentes. En tout cas, je ne m’attendais pas à ce que le Vent soit ma 2ème meilleure vente de l’année. Les Ombres de Brocéliande talonnent de près en 3ème position, suivies par Petite Mouette et Oraison pour une île qui peinent à décoller, mais trouvent toujours des lecteurs.
Ce graphique me montre aussi l’appétence de mon lectorat pour les romans historiques. Je réalise plus de 80% de mes ventes cette année avec Le Sang des Lumières et Le Vent des Lumières, mes deux romans historiques. Je ne sais pas si c’est parce que ce sont mes meilleurs livres ou bien parce qu’il y a une demande plus importante sur ce type de romans. Dois-je en conclure que je dois me spécialiser dans le roman historique ? Pour l’instant, j’ai encore envie d’écrire des romans plus contemporains, mais je continuerai à écrire des historiques avec plaisir ! Mon prochain livre sera d’ailleurs une romance historique publiée dans une nouvelle collection Harlequin.
Une évolution en dents de scie
Du côté de l’évolution des ventes, force est de constater que le rythme s’est très ralenti. Mes ventes de livres en 2019 auront été meilleures qu‘en 2018, mais on est encore loin des chiffres de 2016 et 2017 ! La preuve en images :
En 2015, je me lançais dans l’auto-édition, avec Le Vent des Lumières, en août, suivi par Oraison pour une île en novembre. Puis, en 2016, j’ai publié 2 romans (Petite Mouette en juin et Les Ombres de Brocéliande en novembre). En 2017, je n’ai rien publié, hormis la réédition du Vent des Lumières en librairie avec City Editions (en juillet). J’ai donc vécu en 2017 sur les acquis de mes 4 premiers romans.
Les chiffres sont aussi un peu différents de ceux du bilan publié fin 2017 car j’ai intégré, depuis, les ventes de City Editions (1100 exemplaires papier) et l’à-valoir de mon contrat. Cela n’a pas suffi pour maintenir les ventes jusqu’à la nouvelle parution, en octobre 2018, du Sang des Lumières. Cette publication a relancé un peu la machine en 2019.
Cela montre l’importance du rythme de publication. Une année sans nouveauté est clairement néfaste en termes de ventes. Une nouveauté donne de la visibilité non seulement au nouveau titre, mais aussi aux anciens (la parution du Sang des Lumières a relancé les ventes du Vent). Il faudrait donc que je puisse publier au moins une nouveauté par an.
Je vais sûrement tenir compte de ces chiffres pour fixer mes objectifs 2020, mais ça, je vous en parlerai la semaine prochaine dans mon billet ! Si vous écrivez, avez-vous remarqué aussi ces évolutions en fonction du rythme des publications ? Parlons-en en commentaires.
Envie de réagir ? Laissez un commentaire !