Mon nouveau roman, Les Lumières d’Amérique, est sorti le 30 juillet 2024 et il a déjà conquis plus d’une centaine de lecteurs et lectrices. Pour ce billet de rentrée, j’avais envie de partager avec vous 5 anecdotes concernant ce roman historique, ses personnages ou son écriture. Et si vous voulez le découvrir à votre tour, c’est par ici !
J’ai eu l’idée de l’arc narratif principal à l’opéra
Je lutte souvent contre l’image de l’écrivain assailli par une subite inspiration et qui écrit dans une sorte de transe irrépressible. Pour moi, l’écriture d’un livre demande beaucoup de travail, de réflexion, d’allers-retours et de corrections.
Il n’empêche que c’est ce genre de fulgurance qui a donné naissance à l’idée des Lumières d’Amérique. C’était en mai 2018, à l’opéra de Rennes (j’habitais alors dans la région rennaise). Je me souviens qu’il y avait une très belle lumière dehors, légèrement orageuse, et le soleil éclairait magnifiquement le grand escalier d’accès à la salle de spectacle.
À l’époque, j’étais en pleines corrections du Sang des Lumières, le tome 2 de la saga. L’écriture avait été assez laborieuse et j’avais hâte d’arriver au bout. Je n’étais pas du tout dans l’optique d’envisager la suite, même si elle est suggérée à la fin du livre.
Pourtant, en attendant le début de l’opéra, j’ignore pour quelle raison obscure, j’ai eu un flash. Le genre d’idée qui vous fait dire « mais oui ! c’est ça ! ». L’arc narratif principal de cet hypothétique tome 3 s’est dessiné dans ma tête comme s’il m’avait été inspiré par je ne sais quoi. Je n’avais rien d’autre sous la main que mon billet d’entrée dans son carton de protection. J’ai donc griffonné dessus cette idée pour ne pas la perdre, juste à temps avant que la sonnerie ne retentisse.
Il ne s’agissait que de quelques lignes, qu’il allait falloir assurément creuser, mais l’idée était là. Cet arc narratif principal n’a d’ailleurs pas bougé et sert de fil conducteur à l’ensemble du roman.
Napoléon n’apparaît jamais dans le roman
Dans Le Sang des Lumières, Napoléon Bonaparte fait de courtes apparitions et a quelques échanges (houleux) avec ma fière Éléonore. En revanche, dans Les Lumières d’Amérique, l’empereur n’apparaît jamais en tant que tel.
On est pourtant en pleine période napoléonienne (1799 à 1815) ! Mais il est simplement évoqué par les autres personnages ou le récit des événements historiques. Je n’ai jamais eu envie d’en faire un élément important de ce roman, pas parce que je n’aime pas le personnage, mais surtout parce qu’il ne m’intéresse pas.
Si vous voulez donc lire un roman où Napoléon joue un grand rôle, vous pouvez passer votre chemin 😇!
J’ai réécris complètement toute une scène
Dans Les Lumières d’Amérique, une scène très importante concerne Olivier, le mari d’Éléonore. Dans le premier jet, pour ménager le suspense (et aussi un peu par flemmardise, je le concède), j’avais raconté cette scène a posteriori. Olivier narrait ses aventures à Éléonore lorsqu’ils se rejoignaient enfin et la scène était rédigée du point de vue d’Éléonore.
Sauf que TOUS les bêta-lecteurs, dans un bel ensemble, ont été très frustrés de ne pas vivre « en vrai » cette équipée. Et ils avaient raison, c’était vraiment dommage, surtout que j’avais suffisamment de sources pour le faire en détails. C’était tellement prégnant dans leurs retours que j’ai décidé de prendre complètement le chemin inverse du premier jet. J’ai donc raconté la scène du point de vue d’Olivier, mais j’ai dû revoir plusieurs chapitres de la deuxième partie.
L’illustration de couverture a été dessinée spécialement
Contrairement aux deux autres couvertures de la saga, je n’ai pas utilisé de visuel libre de droit. J’avais une idée très précise de ce que je souhaitais et je ne trouvais pas d’image correspondante. Or, comme ma fille aînée se lance comme illustratrice (sous le nom de Faegan Art), je lui ai demandé si ça l’intéressait de dessiner la couverture.
La commande était donc très précise et, même si le travail a été plus long que prévu, le résultat est largement à la hauteur de mes attentes. Elle a su traduire mes mots en images et ma graphiste n’a plus eu qu’à poser le titre et le nom d’auteur sur la couverture pour peaufiner le tout. Certains lecteurs m’ont même dit que cette couverture était la plus réussie des trois.
Si vous êtes auteur ou autrice et que vous cherchez une illustratrice, je vous invite à consulter le portfolio de Faegan Art ici et à la contacter !
C’est terminé pour ces anecdotes concernant Les Lumières d’Amérique. J’espère qu’elles vous auront donné envie de lire le roman ! Si c’est le cas, retrouvez tous les liens d’achat des Lumières d’Amérique sur cette page. Si vous l’avez déjà lu, n’oubliez pas d’aller déposer un avis sur Amazon, Babelio ou autre site pour donner de la visibilité au roman. Et si vous êtes timide, envoyez-moi juste un message pour me faire part de vos impressions, bonnes ou mauvaises.
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