Cet automne, je fête officiellement 2 événements : les 4 ans de mon activité entrepreneuriale (le 1er novembre) et ma radiation des effectifs de la fonction publique territoriale après 5 ans de disponibilité (le 1er octobre). Retour sur ce parcours et mes premiers pas dans la création d’entreprise. Moi qui ne jurais que par la sécurité de l’emploi après mon diplôme voici plus de 30 ans, aujourd’hui je ne reviendrai pas en arrière.
Au début, j’étais fonctionnaire…
Je ne vais pas revenir en détail sur mon parcours professionnel antérieur que vous pouvez découvrir sur la page à propos. Pour résumer, j’ai intégré la fonction publique territoriale en 2001, après 2 ans comme contractuelle (je suis de la génération « emplois-jeunes » !). En 2005, après une première commune, je suis recrutée dans une autre ville. Cettes fois, je suis responsable de service Culture et communication (s’y ajoutera la vie associative par la suite).
Au fil du temps, je commence à ressentir une certaine lassitude. Mais j’ignore si c’est parce que j’ai fait le tour de mon poste ou bien si j’ai envie de changer de métier. En 2018, je découvre le métier de rédaction web et je suis une formation. Le but est plutôt d’avoir un complément de revenus et non une création d’entreprise.
Côté personnel, notre recherche de résidence secondaire à la mer se transforme en achat d’un terrain pour construire une nouvelle résidence principale. Je décide de sauter le pas et de quitter mon poste. Après 16 ans de bons et loyaux services, je prends donc une disponibilité pour convenances personnelles (en gros, un congé sans solde) d’une durée de 3 ans, renouvelable 2 ans. Je quitte donc mes fonctions le 27 septembre 2019 (et déménage le 7 octobre !). Cette possibilité me permet de réintégrer la FPT au bout de 5 ans si le vent tourne.
Avec la perspective du déménagement, j’ai étudié la possibilité de me lancer comme indépendante. Cependant, pour assurer mes arrières, j’avais quand même postulé à un CDD de chargée de communication dans mon nouveau secteur géographique. J’ai passé l’entretien début octobre sans grande motivation… et j’ai commencé quinze jours plus tard, pour une durée de 5 mois😆.
2019-2020 : la création d’entreprise
C’était intéressant, car pour la première fois, j’expérimentais la communication dans une grande ville, dans le cadre d’une direction importante de plusieurs dizaines de personnes. Les missions étaient super intéressantes et l’équipe top, mais ça m’a confortée dans l’idée que j’avais fait le tour du métier. J’avais envie d’autre chose : écrire.
Parallèlement à mon CDD en remplacement de congé maternité, je commence à rédiger des articles pour des agences de communication et ça me plait énormément. Avant le terme de mon contrat (prévu en avril 2020), on me demande si je veux bien rempiler pour un deuxième remplacement de 4 mois à partir de juin. Après une courte réflexion, j’accepte, ce qui me permettra de cumuler suffisamment d’heures pour pouvoir prétendre aux allocations chômage.
16 mars 2020 : confinement généralisé. Il me reste encore 3 semaines de CDD, que je passe donc chez moi en télétravail. Et j’avoue que ça me plait beaucoup aussi, comme une antichambre de ma future activité ! En juin, je poursuis donc avec mon deuxième CDD qui m’emmène jusqu’à mi-octobre.
Parallèlement, j’ai continué mes missions en rédaction web. Je me suis aussi mise en contact avec la coopérative d’entrepreneurs et entrepreneuses Le PÉRISCOP, située à Saint-Nazaire. Cette structure va m’héberger juridiquement et m’accompagner dans la création de mon activité grâce au statut d’entrepreneur-salarié. Ainsi, je n’ai pas besoin de passer par une véritable création d’entreprise en tant que telle.
1er novembre 2020 : je m’inscris à Pôle Emploi et signe mon contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) avec le PÉRISCOP. L’avantage, c’est que tout mon CA va être mis de côté en trésorerie tout le temps que je peux prétendre aux indemnités chômage. Concrètement, pour la fonction publique territoriale, c’est mon dernier employeur qui verse ces allocations.
2021-2024 : vitesse de croisière
Le 1er novembre 2021, mon CAPE est transformé en contrat d’entrepreneur-salarié, puisque mes droits au chômage sont épuisés. Désormais, c’est mon activité et mon chiffre d’affaires qui déterminent mon salaire mensuel. La coopérative s’occupe de tout ce qui est administratif, déclarations Urssaf, comptabilité, etc. En juin 2022, je gravis encore un échelon dans la coopérative en devenant associée. J’ai maintenant des parts sociales, comme la vingtaine d’autres associés de la SCOP (société coopérative).
En 2022, je commence à proposer des accompagnements en communication pour les auteurs et autrices. Je les ai mis en stand-by depuis pour ne conserver que la consultation d’1h30. Je continue mes missions de rédaction web, avec des agences et des clients directs.
Depuis 2023, je réfléchis à mettre en place des formations accompagnées pour les auteurs et autrices, avec plusieurs offres :
- un pack « Je lance mon blog », avec une formation, des exercices corrigés et un article offert pour apprendre à rédiger ses articles de blog en toute autonomie, de l’idée jusqu’à l’optimisation ;
- un programme complet « Objectif 100 » afin de mettre en place les bonnes stratégies de communication pour vendre vos 100 premiers livres ;
- et toujours la consultation « Comm’Express », un entretien personnalisé pour résoudre une problématique spécifique que vous rencontrez avec votre communication.
Aujourd’hui, j’ai donc officiellement quitté la fonction publique et je pense que j’aurais du mal à revenir en salariat. Vivre la création d’entreprise, travailler de chez moi et m’organiser comme je l’entends me convient très bien. J’espère que ça m’emmènera jusqu’à la retraite ! 😇
Envie de réagir ? Laissez un commentaire !