En écho à l’article de ma copine d’écriture Nathalie Bagadey, j’avais envie de vous montrer moi aussi mon « coin d’écrivain », chez moi. Je l’appelle mon « boudoir » (référence au XVIIIème siècle évidemment, mais aussi au nom de la couleur d’un des murs).
J’ai la chance d’avoir une pièce rien que pour moi (à quelques détails près puisqu’il y a aussi un placard de stockage de choses diverses). Une chance, mais en fait cela faisait partie du « cahier des charges » lorsqu’on cherchait une maison à rénover : il me fallait un endroit dédié pour écrire et travailler, si possible pas dans la chambre (je suis un oiseau nocturne… et pas mon mari !) et surtout pas dans la pièce à vivre (j’ai besoin d’un minimum d’isolement). Cela dit, je ne voulais pas non plus être complètement coupée du reste de la famille car j’écris souvent le soir après dîner, quand tout le monde n’est pas encore forcément couché.
Dans la maison que nous avons achetée en 2003, il y avait au rez-de-chaussée un grand séjour, une grande cuisine et… une pièce attenante au séjour qui aurait très bien pu faire une chambre, mais elle était assez basse de plafond et pour y accéder, il fallait passer par le séjour. C’est donc devenu mon boudoir. Je l’aime beaucoup car, en plus, la pièce est pourvue d’une porte-fenêtre « de hobbit » comme dit ma fille (il faut se baisser pour passer la porte, elle doit mesurer à peine 1,60m de haut).
Son seul inconvénient est d’être assez sombre, mais d’un autre côté cela renforce son côté intime et cocon. J’ai même accentué ce côté-là en choisissant des couleurs assez soutenues.
Après avoir usé quelques vieux bureaux d’enfance, j’ai récupéré une table en bois avec des pieds tournés fabriquée par mon papa pour me servir de bureau. Peinte en gris clair, elle trône devant les fenêtres, car j’aime avoir vue sur la nature et comme ça je peux regarder les oiseaux picorer dans la mangeoire juste devant la maison ou les chats faire les guignols sur le toboggan.
La décoration est assez personnelle, c’est vraiment « mon coin » : pour le reste de la maison, je fais plutôt dans le minimalisme (peu de meubles, pas beaucoup de bibelots, peu de cadres). Ici, au contraire, il y a beaucoup d’objets-doudous, des souvenirs, des babioles… mais aussi mes récompenses 🙂 et mes livres de référence en cours (il y a un indice concernant mon prochain roman Le Sang des Lumières :p ).
Il y a aussi ma bibliothèque, installée dans l’ancienne cheminée de la pièce. Sur les étagères, on devine ma collection de galets : à chaque fois que je mets les pieds sur une nouvelle plage, je rapporte un galet sur lequel j’inscris le nom du lieu et l’année.
Le gros avantage de cette pièce, c’est que j’y suis en lien direct avec le séjour : donc isolée, mais pas trop quand même. Car même si l’on a laissé la porte entre les deux, elle n’est jamais fermée et surtout pas quand je travaille (si j’ai besoin de m’isoler, je mets mes écouteurs et de la musique).
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