Il ne s’agit pas du prénom de ma prochaine héroïne de roman, mais de la toute nouvelle collection de romance historique française d’Harlequin. Aliénor a été lancée mercredi (et ce n’était pas un poisson d’avril !) et c’est au sein de cette collection que ma romance sur la Bretagne médiévale va paraître.
Aliénor : écrire pour Harlequin
C’est au salon Livre Paris 2019 qu’Andrea, mon agent littéraire, m’a proposé de travailler pour Harlequin. L’éditeur cherchait en effet des auteurs et autrices francophones pour construire sa nouvelle collection de romance historique française, Harlequin Aliénor. La nouveauté ne réside pas seulement dans le choix d’auteurs français, mais surtout dans le fait que les romans se déroulent en France.
En effet, jusqu’à présent, les romances historiques prenaient place dans les pays Anglo-Saxons (question d’exotisme ?). Là, Harlequin souhaitait avoir des romances ancrées dans l’histoire de France et dans des terroirs régionaux. Évidemment, l’idée ne pouvait que me séduire ! J’ai donc dit oui et j’ai proposé un synopsis qui a eu un écho favorable de l’éditrice. Une fois le contrat signé, il ne me restait plus qu’à écrire.
Cela m’a pris quand même quelques mois, le manuscrit a été remis à mon éditrice fin 2019 pour recevoir les corrections éditoriales. Entre janvier et mars, j’ai donc procédé aux révisions : réécriture de certains passages, modifications mineures sur le texte, améliorations… Le tout est reparti chez Harlequin fin mars pour la relecture.
L’histoire de mon roman pour Harlequin Aliénor
Je vous ai déjà parlé du processus d’écriture de cette romance, un peu particulier puisqu’il s’agit d’une commande. En revanche, je ne vous ai pas dit grand chose du contenu ! Mon roman se déroule dans la deuxième moitiè du XIVe siècle, dans les années 1362-1370 exactement, en Bretagne (évidemment !).
J’avais envie depuis longtemps d’écrire une histoire qui se déroulerait au Moyen Âge. L’histoire mouvementée de la Bretagne est dans ce cas un creuset inépuisable… Je voulais remonter au temps des ducs de Bretagne, mais bien avant la célébrissime duchesse Anne. J’ai choisi l’époque de la guerre de succession de Bretagne, qu’on appelle aussi « la guerre des deux Jeanne », car elle a opposé, pendant un temps, Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandres, épouse de Jean de Montfort.
Cette guerre dure vingt-trois ans et s’entremêle à la guerre de Cent ans. Le roi de France a en effet pris parti pour les Penthièvre et celui d’Angleterre, pour les Montfort. Mon roman commence dans les dernières années de la guerre. Armel est l’ami d’enfance de Jean de Montfort et a vécu la grande partie de son enfance en Angleterre. Pénélope est la pupille de Jeanne de Penthièvre, l’actuelle duchesse de Bretagne. Compte tenu de leur passé respectif, ils sont destinés à se haïr jusqu’à la fin des temps. Mais quand ils se rencontrent, dans la forêt de Suscinio, ils ignorent tous les deux qui est l’autre…
La collection Aliénor
Quand j’ai appris que la collection allait s’appeler Aliénor, j’ai trouvé le clin d’œil sympathique (même s’il était involontaire !). En effet, vous ne savez peut-être pas qu’Aliénor a failli être le prénom de l’héroïne du Vent des Lumières. J’ai finalement préféré Éléonore pour ne pas trop rappeler le personnage historique (deux fois reine : de France et d’Angleterre !).
Harlequin présente cette collection Aliénor ainsi : « Glissez dans les pas d’héroïnes de caractère, le temps d’une excursion dans les régions qui ont forgé notre Histoire. »
Les deux premiers volumes sont déjà en vente, en ebook et broché. Il devrait y avoir deux titres tous les deux mois. Pour ce qui concerne mon roman, le titre n’est pas encore trouvé (on cherche !) et la date de sortie n’est pas fixée, je vous tiendrais bien évidemment informés sur le blog et les réseaux.
Edit 2023 : L’année dernière, cette collection novatrice a été fusionnée avec la collection Victoria. En effet, Harlequin s’est rendu compte que les romans publiés dans les deux collections se ressemblaient beaucoup, la seule différence résidant dans les lieux des romans (ceux de Victoria se déroulaient plutôt dans un contexte anglo-saxon).
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