Les photographies ne mentent pas, mais elles ne racontent pas non plus toute l’histoire. Elles ne font que rendre compte du temps qui passe, des signes extérieurs.
Là se bornent à présent mes désirs. Me tenir debout en plein air et voir le ciel immense et bleu au dessus de moi, contempler une dernière fois l’infini hurlant.
Sans lui, nous ne sommes rien, et le paradoxe, c’est que nous, les chimères du cerveau d’un autre, nous survivons au cerveau qui nous a fabriqués, car une fois lancés dans le monde, nous continuons à exister à jamais et on continue à raconter nos histoires, même après notre mort.