Cette semaine dans CoulissesDuBlog, l’événement interblogueurs organisé par Trucs de Blogueuse, on parle de la manière dont on concilie blog et vie perso (les autres contributions ici !). Sujet délicat s’il en est mais pour ce qui me concerne, je suis très discrète sur ma vie personnelle 🙂
Dans la vie de tous les jours, je suis déjà quelqu’un de très secret, je ne me livre pas facilement et je ne suis pas du genre à étaler mes problèmes (ou mes joies !) dans mon entourage. C’est encore plus vrai sur Internet, que ce soit le blog ou les réseaux sociaux. Je poste très rarement des photos privées et quand je le fais, c’est en mode restreint.
C’est pour cette raison, notamment, que j’ai voulu créer une page Facebook pour mon activité de romancière, pour ne pas mélanger les genres : pour moi, mon profil personnel Facebook est une manière de rester en contact avec des proches, des amis (qui quelquefois sont des auteurs aussi !) et la famille. Pour ceux que je ne « connais » pas (c’est à dire avec qui je n’ai pas eu d’interaction que ce soit sur Internet ou en réalité), je ne les accepte pas comme « amis », tout simplement.
Cela dit, la frontière est tout de même floue dès lors qu’on écrit : quand on écrit, on met forcément de soi dans les mots. Souvent, on me demande si mes romans sont inspirés de faits réels et ça me fait toujours sourire car j’ai l’impression que les gens ont envie de savoir mes petits secrets personnels en lisant mes histoires. Et ils sont souvent déçus lorsque je leur dis que non, ce n’est pas ma vie que je raconte dans mes romans. Par contre, c’est clair qu’il y a des sentiments, des sensations, des événements personnels qui ont sûrement influencé mon écriture. Je ne peux pas nier que l’état d’esprit de Caroline dans Oraison pour une île est proche de ce que j’ai pu ressentir à un certain moment de ma vie. Mais pour les besoins du roman, j’ai extrapolé autour de ça, exagéré aussi, j’ai brodé, bref : imaginé (le boulot du romancier, en somme !).
Pour conclure, j’ai retrouvé cette phrase de Daniel Pennac dans Comme un roman : « Quand un être cher nous donne un livre à lire, c’est lui que nous cherchons dans les lignes, ses goûts, les raisons qui l’ont poussé à nous flanquer ce bouquin entre les mains, les signes d’une fraternité. »
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