Retour du billet dans le cadre de l’événement interblogueurs #CoulissesDuBlog : cette semaine on parle des images et des photos (pour retrouver les contributions des autres blogueurs sur ce thème, rendez-vous ici).
Les visuels sont importants sur un site et sur les réseaux sociaux, même quand on tient un site consacré à l’écriture : les études montrent qu’un texte a beaucoup plus de chances d’être lu s’il est accompagné d’une image (photo, dessin ou graphique). Cela ne date pas de l’ère Internet, d’ailleurs, c’est déjà ce que j’apprenais à l’école de journalisme (à Tours) dans les années 90 !
Pour le blog, j’utilise des photos personnelles, prises avec mon téléphone qui ne se défend pas trop mal en la matière. Quand je n’ai pas de photo perso sous la main, je puise dans l’excellente banque d’images libres de droits Pixabay.
Là où je ne suis pas très bonne, c’est que je ne retravaille pas mes images avant de les intégrer dans le blog (je devrais les renommer, leur attribuer une balise alternative et les redimensionner pour que le référencement soit meilleur). J’essaie de le faire quand j’y pense (mais souvent je n’y pense pas !).
Pour les couvertures de livres, le visuel est aussi hyper important : j’ai la chance d’avoir à mes côtés mon amie graphiste pour créer des couvertures évocatrices. On me dit souvent que mes couvertures sont très réussies, alors je peux remercier Fanfan pour son travail (et sa patience 😉 ) !
Chaque couverture a aussi son histoire :
- Pour Le vent des Lumières, il y a eu au moins 3 couvertures différentes avant d’arriver à quelque chose de satisfaisant : c’est d’abord parti d’une photo personnelle (prise à Saint-Malo d’une frégate) puis on a opté pour deux images libres de droits trouvées par ma copine autrice Azel Bury et que l’on a mariées dans la couverture actuelle.
- Pour Oraison pour une île, ça a été plus rapide car c’est Librinova qui m’a proposé l’image et ma graphiste a fait l’implantation des textes.
- Pour Petite Mouette, c’est une photo personnelle qui a servi de couverture : pour la petite histoire, la photo date de 2005 (je n’avais absolument pas prévu qu’elle finirait en couverture de livre !) et il s’agit de ma fille aînée au premier plan. La manière dont elle suivait la trace dans le sable, avec le couple (inconnu) au fond, m’a amusée et j’ai pris la photo. D’ailleurs, il s’agit d’une plage de Saint-Jean-de-Monts en Vendée et non pas de plages de la presqu’île guérandaise 🙂
- Pour Les ombres de Brocéliande, j’ai eu un coup de coeur pour une photo de Philippe Manguin, un photographe de Concoret qui fait de magnifiques images de Bretagne. Vous pouvez consulter son site ici.
De manière générale, les images et photos sont très importantes dans mon processus d’écriture : j’ai souvent besoin de voir les lieux pour les décrire. Même pour mes romans historiques, j’aime bien trouver des images d’époque ou même des plans, pour me situer et pour rendre les paysages plus vrais. Cela dit, je fais rarement des descriptions neutres, dans le sens où mes descriptions intègrent une grande part de sensations et d’émotions : je ne décris pas le lieu tel que je le vois, mais tel que je le ressens. Peut-être que c’est cela qui fait que vous aimez mes histoires 😉 (c’est ce qui ressort de vos commentaires, en tout cas !).
Voilà les petites histoires derrière les photos et les images liées à mes écritures… J’espère que ça vous a intéressé ! Et vous, comment utilisez-vous les images et photos ?
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