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Édition & autoédition

2019 : bilan d’une année chamboulée

Lorsque j’écrivais mon premier billet de l’année 2019, je savais que les mois à venir seraient fertiles en changements et en nouveautés, mais j’ai quand même réussi à avoir des imprévus en cours de route. Retour sur une année sous le signe du neuf, avant de se fixer les objectifs pour 2020 la semaine prochaine.

En 2019, j’ai vécu à cent à l’heure et mené beaucoup (trop ?) de choses à la fois. Vu de l’extérieur, j’ai donné l’impression de réussir à tout gérer de front, mais dans mon cerveau, c’était le gros bordel. Sans mon syndrome de l’organisationnite aiguë, j’aurais frôlé l’asphyxie en novembre, quand tout s’est accumulé : écriture, nouveau job, nouvelle maison… Mais je me suis aussi rendu compte que j’avais sur-estimé mes capacités : il a fallu faire des choix.

L’écriture : en stand-by, même si…

S’il y a une partie de mon activité qui a clairement pâti des bouleversements de cette année, c’est l’écriture. Je n’ai réalisé aucun des projets prévus, mais en revanche j’ai accompli des choses qui n’étaient pas au programme !

Écriture #1 – Publier Roman #6 : reporté

Le Roman #6 en est toujours au même point et il est même devenu Roman #7. Tout simplement parce que j’ai mis un autre projet en route entre temps. Début 2019, j’ai soumis mon synopsis de travail à un éditeur, grâce à l’action de mon agent littéraire Andrea de chez Librinova. Malheureusement, l’éditrice n’a pas accroché à mon histoire qui ne correspondait finalement pas à ce qu’elle recherchait. Mais en revanche on a pris une option sur une nouvelle idée plus en phase avec sa ligne.

Il m’a fallu un petit temps pour digérer ce « refus », mais ça a été facilité par l’irruption d’un autre projet de roman qui, lui, n’était pas prévu au programme. Andrea m’a mise en contact avec une autre éditrice qui cherchait des auteurs francophones pour lancer une nouvelle collection Harlequin de romances historiques ancrées en France. Je lui ai là aussi soumis une idée puis un synopsis qui ont été validés, puis le contrat a été signé en avril pour une livraison du manuscrit en septembre. C’est là que la réalité m’a rattrapée et je n’ai pu finalement rendre mon manuscrit que début décembre (je ferai sûrement un billet plus complet à ce sujet dans les semaines à venir).

Signature du contrat avec HarperCollins pour une romance historique.

Écriture #2 – Participer à 5 salons du livre : non réalisé

Hormis celui de Goven le 30 novembre avec les Auteurs indépendants du Grand Ouest, je n’ai fait aucun autre salon du livre. Le temps et surtout la disponibilité d’esprit m’ont manqué, mais ce n’était de toutes façons pas la priorité pour cette année.

Écriture #3 – Faire mon 5ème Nanowrimo : oui, mais en rebelle 😉

Début 2019, j’ignorais complètement que je me retrouverais avec un roman de 400 000 signes à écrire de A à Z entre mai et octobre (ce qui correspond à environ 75 000 mots, soit presque un Nano et demi). Lorsque le mois de novembre s’est profilé, je venais à peine de terminer le premier jet de ma romance historique pour Harlequin, je ne me voyais donc pas remettre le couvert, même pour une nouvelle.

De plus, je devais fignoler et étoffer mon manuscrit. J’ai donc consacré mon mois de novembre à la réécriture et aux corrections de ma romanche. Je n’ai pas bouclé les 50 000 mots, mais je ne m’en sors pas trop mal avec 30 000 mots écrits.

Côté pro : en cours

Pro #4 – Créer ma micro-entreprise : projet modifié

En début d’année, je prévoyais de créer une micro-entreprise à la fois pour mon activité d’auto-édition et pour une future activité en rédaction web. Finalement, après quelques mois de réflexion, je ne me voyais pas me lancer complètement seule (on ne se refait pas). J’ai donc décidé de passer par une coopérative d’entrepreneurs pour me lancer en rédaction web. L’avantage, pour moi : être accompagnée, surtout au début, et avoir un statut de salarié-entrepreneur.

écriture ordinateur écrivain roman syndrome de l'imposteur
bzak / Pixabay

J’ai pris contact avec une coopérative de Saint-Nazaire pour poser les premiers jalons. Cependant, mon intégration ne pourra se faire qu’en mars 2020, car je travaille encore à temps plein dans la fonction publique jusqu’au printemps (on ne se refait pas bis).

Pro #5 – Me former en rédaction web : pas terminé

En janvier 2019, je m’étais inscrite à l’excellente formation en rédaction web de Lucie Rondelet, une référence en la matière. J’ai suivi tous les modules et réalisé la première partie des exercices à peu près jusqu’à l’été. Ensuite, les choses se sont ralenties, pas par désintérêt, mais parce que les travaux de construction de la maison ont pris le pas.

J’ai donc terminé la partie théorique de la formation, mais en revanche j’ai choisi de laisser de côté les exercices des trois ou quatre derniers modules. Plutôt que de les bâcler pour avoir mon attestation, je préfère les reprendre en avril 2020. À cette date, j’aurais intégré la coopérative et que je pourrais me consacrer pleinement à la rédaction (et notamment au démarchage).

Pro #6 – Questionner ma carrière et changer d’emploi : oui, avec des surprises

Début 2019, je pensais seulement questionner ma carrière en faisant un pré-bilan de compétences. Je comptais changer de poste ou d’emploi, mais sans forcément envisager de me lancer en freelance tout de suite. Ou pas à temps complet. J’étais plutôt dans une optique de mutation professionnelle.

Sauf que le pré-bilan de compétences m’a montré que j’étais mûre dans ma tête pour le travail en indépendante et ma formatrice en rédaction web m’a complimentée pour mon excellent niveau. J’ai donc finalement décidé de sauter le pas et de demander ma disponibilité pour octobre 2019, ce qui coïncidait en plus avec notre déménagement.

Normalement, je devais commencer mon activité de rédactrice web. J’ai quitté mon poste fin septembre… pour replonger quinze jours plus tard dans la fonction publique comme chargée de communication ! Même s’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, ce revirement est surtout une solution d’attente et de sagesse en attendant notre installation définitive dans notre nouvelle maison (car en septembre, c’était tout juste habitable !).

Les projets perso à l’heure des choix

Perso #7 – Morgane à Toulouse : fait

Je devais l’accompagner à son stage de sélection de l’école de manga qu’elle convoitait, je l’ai même accompagnée ensuite pour trouver un appartement et la déménager, puisqu’elle a été reçue. Depuis septembre, elle s’éclate et je peux dire sans trop me tromper qu’elle a trouvé sa voie.

Perso #8 – Aller au Parc Astérix : euh… non.

Clairement, on n’a pas eu le temps. On n’a pas eu le temps de prendre le temps, avec les travaux de construction de la nouvelle maison, les préparatifs de déménagements, les déménagements… Et puis, je crois que là aussi, on n’avait pas la tête disponible pour ça. Ce sera pour plus tard, l’année prochaine ou la suivante. Mais ça ne nous a pas empêché de profiter de chouettes moments en famille dans notre nouveau chez nous !

Perso #9 – S’offrir un week-end « bulle » en amoureux : bah, non plus ! (quoique…)

Là aussi, les priorités ont fait que cette pause a été reportée, sûrement pour l’année prochaine (car on en aura besoin, surtout mon chéri qui est sur les travaux quasi non stop depuis six mois).

Pas eu le temps d’escapade, donc, mais on a quand même bénéficié de quelques week-end sans enfants (merci la cadette d’aller dormir chez ses amies pendant que l’aînée reste à Toulouse en période scolaire !).

Perso #10 – Et puis, tout changer ? Oui, on l’a fait !

Début 2019, je ne pouvais pas trop l’annoncer puisque rien n’était fait, mais on avait signé un compromis pour l’achat d’un terrain à la mer et déposé un permis de construire pour notre nouvelle maison. L’année 2019 a été marquée par la mise en place de cette nouvelle vie, rêvée, désirée, espérée.

Vue de l’extérieur.

Ce qui devait être un projet à long terme s’est finalement précipité pour devenir un objectif à court terme : permis validé en février, signature de l’acte de vente fin mars, premier coup de pioche début mai, montage de la maison mi-juillet, déménagement mi octobre… Tout a été très vite, ce qui explique que la moitié des choses prévues en 2019 n’ont pu être réalisées.

L’intérieur, début novembre (on vient de finir de mettre les meubles !)

Parfois, on nous dit qu’on a de la chance. C’est sans doute vrai, mais c’est aussi parce qu’on a su saisir les opportunités quand elles se sont présentées. En visitant le terrain, la première fois, je me suis dit qu’il fallait réfléchir, mais pas trop longtemps… Ensuite, il faut suivre, c’est vrai. Mais le jeu en valait la chandelle ! Je ne regrette pas du tout d’avoir ajourné d’autres projets et tant pis si on a pu me le reprocher.

Regarder vers l’avenir…

Je n’en reviens toujours pas, aujourd’hui, d’être là, de ce qu’on a fait et de ce qui nous attend encore. L’histoire ne fait que commencer et je suis ravie de pouvoir l’écrire en votre compagnie. En 2019, vous avez été près de 2500 à visiter mon blog : c’est un bon chiffre, compte tenu de la fréquence très aléatoire des billets à partir de l’été… J’espère qu’en 2020 je retrouverais un peu de régularité et que vous serez encore plus nombreux à me suivre.

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