A l’ombre de l’archange l’attend
L’écheveau de dix doigts
Que démêleront bien des fois
Ses longues effiloches de soie.
A l’ombre de l’archange l’attend
Une vague de murmures
Enroulée dans cette voix pure
Et posée là en guise de couverture.
A l’ombre de l’archange l’attend
Un regard complice de cette tendresse
Et de cette larme de délicatesse
Qui la déshabillent d’une seule caresse.
A l’ombre de l’archange, il l’attend
Sur un lit de varech et de goémon
Aménagé avec son cœur patient
Où il chassera tous ses démons.
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