#NaNoWriMo2018 : mi-parcours

Comme promis, je vous retrouve pour un petit point à mi-parcours de ce NaNoWriMo 2018, durant lequel j’entreprends d’écrire mon sixième roman. Si vous ignorez ce qu’est le Nano, rendez-vous ici, et pour savoir comment je me suis préparée, c’est là. Ce billet est volontairement court, car j’ai un roman à écrire ! 😀

Jour 15 : 20 000 mots

Puisqu’il est question de chiffres en ce mois d’écriture, disons-le tout de suite : je suis en retard. Pas de beaucoup (un peu plus de 5000 mots quand même), mais en retard. Au 15ème jour, je devrais en être à 25 000 mots (eh oui, la moitié de 50 000 quoi !) et j’en suis à 19 847.

J’ai écris à peu près une douzaine de scènes, mais je n’ai qu’une moyenne de 1300 mots par jour (au lieu de 1667). En fait, j’ai eu des grosses journées d’écriture à 2000-2500 mots, mais aussi des journées « sans » avec à peine 300 mots. Rien n’est perdu, cependant. Déjà parce qu’il n’y a rien à gagner (haha), mais surtout parce qu’il suffit que je fasse minimum 1800 mots par jour d’ici le 30 novembre pour finir dans les temps. Et je sais que j’en suis capable.

Je sais aussi pourquoi j’ai pris ce retard : pas seulement parce que j’ai plein d’autres choses à faire (oui, je ne suis pas une fanatique du Nano, je n’arrête pas toute vie sociale et professionnelle pour écrire pendant un mois 😀 ). La raison est surtout dans le roman lui-même et dans le manque de préparation.

Ce qui m’a manqué pour avancer

Je tournais en rond depuis quelques jours dessus, mais j’ai cerné ce qui me manquait : le nœud de mon intrigue. J’avais mes personnages, mes lieux, une idée d’histoire, un début et une fin, mais il me manquait l’essentiel. La manière dont ces éléments se reliaient ensemble, pourquoi cette histoire arrivait, pourquoi les personnages agissaient de telle ou telle façon.

Mon scénario était certes ébauché, mais pas suffisamment pour faire une intrigue, celle qui explique tout. Des théoriciens du scénario (Truby) et de la construction romanesque (Lavandier) l’ont bien mieux décrit que moi, je vous renvoie donc à leurs ouvrages si ça vous intéresse.

Je me suis rendu compte que tant que je n’avais pas résolu ce problème de scénario, je n’allais pas pouvoir écrire, car je ne connaissais pas assez ce qui allait se passer. C’est assez déroutant car c’est la première fois que j’écris de cette manière, en ayant besoin d’en savoir autant (et peut-être même tout) sur l’intrigue avant de commencer à écrire. Au début, je me disais que ça allait venir au fil de l’écriture et en fait, non. ça m’a bloquée.

La solution (enfin, j’espère)

Donc j’ai pris le taureau par les cornes et, avec la complicité de mon alpha-lectrice de choc, j’ai repris tout depuis le début, un peu comme quand j’ai commencé l’écriture du Sang des Lumières.

Encore une fois, j’ai utilisé la méthode des post-it pour pouvoir réorganiser au fur et à mesure mes événements, car je les ai d’abord écrit par ordre chronologique.

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Ensuite, en les reprenant dans le mode carte de Scribbook, j’ai commencé à les réagencer dans l’ordre de narration.

Enfin, j’ai rédigé une sorte de synopsis pour voir si, en relisant la totalité, ça tenait la route.

Maintenant, je vais pouvoir me remettre à écrire en ayant une vue globale de mon histoire, ses tenants et aboutissants, sa logique interne, ses enjeux. Il y aura sûrement encore des scènes qui vont se rajouter à ce canevas pour les besoins de la narration, mais je pense que les ressorts principaux sont là (en tout cas, je l’espère !).

On se donne rendez-vous le 30 novembre pour savoir si j’ai relevé mon défi ? 🙂