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10 trucs pour po-si-ti-ver

La rentrée est souvent synonyme de petite déprime saisonnière, surtout quand la météo n’est pas franchement de la partie… Je partage avec vous 10 petits trucs pour positiver : parfois ça peut paraître simpliste ou même « yakafokon », mais ce sont des principes que j’applique comme des réflexes au quotidien. Comme ça marche plutôt bien pour moi (pas toujours, hein, j’ai aussi mes jours « sans »), pourquoi pas pour vous ?

Voir le verre à moitié plein

Quand on est face à une situation, on a parfois tendance à n’en voir que les aspects négatifs et à râler avant d’avoir mal (je trouve que c’est très français, d’ailleurs, comme réaction !).

Alors que si on change de point de vue et qu’on commence d’abord par essayer de regarder les côtés positifs de la chose, on envisage avec plus de sérénité le négatif… J’attends souvent aussi « de voir », comme on dit, avant de tirer des conclusions sur le bien ou le mal. J’aime expérimenter par moi-même les choses pour me faire ma propre opinion.

Se saisir des choses simples

Dans mon Bullet journal, j’appelle ça « les petits bonheurs ». Quelquefois, on met la barre du bonheur beaucoup trop haut : trouver le grand amour, une belle maison, des supers enfants, un boulot qui nous éclate… Forcément, on est toujours insatisfait, dans ces cas-là.

Chaque mois, j’essaie de noter les petits trucs sympas qui ont émaillés les jours : un anniversaire, une soirée entre amis, une promenade en famille, un fou-rire, un paysage apaisant qui m’a émue… Mais pour ça, il faut être en éveil (voir le point suivant).

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Ouvrir l’oeil et son coeur

Il y a longtemps, j’ai lu un roman très atypique. L’auteur commençait par ce préambule : « Pour lire ce livre, veuillez jeter vos vieux yeux ». Souvent, la tête dans le guidon, obnubilé par nos tâches quotidiennes, nos soucis professionnels ou personnels, on ne regarde plus autour de soi.

Alors que si on fait attention, on a toujours des belles images autour de nous : un rayon de soleil levant qui commence à caresser les arbres, un chat enroulé sur lui-même sur un coussin, un gamin perdu dans ses rêves à l’arrêt de bus… Il suffit de lever le nez, mettre de côté ses vieux yeux (et sa vieille tête, parfois, aussi !) et de se laisser regarder. C’est beau, ça suffit pour avoir un peu de positif dans la tête.

Se poser

Pour réussir à regarder, il faut prendre le temps. Se poser. Vous allez me dire que ce n’est pas toujours évident quand on est à hue et à dia, qu’on court après le temps, etc. Certes.

Mais regarder le soleil par la fenêtre ne prend pas deux heures ni même dix minutes… tout au plus cinq secondes, sourire intérieur (ou extérieur !) inclus. A mon avis, il est important d’apprendre à s’arrêter, même juste cinq minutes, pour ne rien faire. Souffler. Regarder autour de soi. Re-souffler. Et hop on repart.

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Profiter

ça rejoint un peu les premiers trucs (voir le verre à moitié plein et se saisir des choses simples) : ne pas être trop exigeant sur ce qui nous fait du bien. On n’a pas forcément besoin de partir huit jour dans une île paradisiaque pour être heureux et profiter de la vie (même si je vous accorde que c’est pas mal aussi !).

Quelquefois, juste s’asseoir dans le canapé et s’offrir un petit verre (d’apéro, de jus de fruit, de lait, de smoothie, peu importe…), seul ou pas, c’est un bon moment, profitons-en ! Un bon bain chaud avec un livre, regarder une série à la con à la télé emmitouflé dans la couette, courir une heure au lever du jour, que sais-je… si ça vous fait plaisir, faites-le, mais faites-le consciemment (c’est à dire en ayant conscience que vous êtes bien et que ça vous fait plaisir… sinon ça ne sert à rien).

Relativiser

Je suis issue d’un milieu ouvrier et quand j’étais petite, mon papa nous disait toujours qu’il fallait plutôt regarder les gens plus « bas » que nous (comprendre : ne te plains pas de ta situation, car il y a des gens moins bien lotis que toi) et non pas regarder en haut (n’envie pas trop les « riches »).

J’ai gardé de ce précepte le réflexe de relativiser les choses quand je suis dans une situation inconfortable : il y a sûrement mieux, mais il y a surtout sûrement pire (c’est un peu comme le verre à moitié plein).

Eviter les gens pessimistes

Souvent on ne s’en rend pas compte, mais on est parfois entourés de gens négatifs, qui voient tout en noir, incapables de voir le verre plein. Ces gens qui râlent avant même d’avoir mal, avant de savoir ce qui va se passer. Quelquefois, ce type de personne peut même entraîner du malheur par le simple fait de l’avoir craint. Leur pessimisme est même parfois tellement contagieux qu’ils nous amènent à être négatif, même avec la meilleure volonté du monde.

J’évite autant que possible de discuter avec ce genre de personne et quand je n’ai pas le choix, je fais l’ourse (comprendre : ma conversation est réduite au minimum vital pour rester polie). Je suis convaincue que les problèmes ont l’importance qu’on leur donne… et pas plus.

Ne pas attendre

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N’attendez pas que les bons moments arrivent… prenez n’importe quel moment et rendez-le bon ! On appelle aussi ça « être pro-actif »… voire être acteur tout court : au lieu de regarder le film se dérouler, on participe au tournage. ça rejoint le « profiter » et les trucs précédents :  créer les conditions pour passer un bon moment (entre amis, avec sa famille, même au travail).

Se dire : aujourd’hui on va se faire une bonne bouffe ou je vais m’offrir un bain ou je vais lire ce bouquin dont j’ai envie depuis longtemps… Si on ne fait rien pour, ce n’est jamais le bon moment. C’est à chacun de créer les bons moments, pas à la vie : Paul Eluard disait « il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » et je crois qu’il a raison. La chance, c’est peut-être aussi de savoir saisir le moment, l’occasion qui se présente. D’être ouvert au monde.

Réagir

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L’histoire de la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite est une allégorie souvent utilisée pour décrire les phénomènes d’accoutumance. Une grenouille plongée dans un récipient d’eau chaude saute tout de suite pour s’échapper. Par contre, si on la place dans un récipient d’eau froide et qu’on réchauffe peu à peu, la grenouille ne bouge pas, parce qu’elle est toujours bien.

Ça devient de plus en plus chaud, mais bon, c’est encore supportable, alors elle reste dans son récipient. Jusqu’au moment où l’eau devient tellement chaude que la grenouille ne se rend pas compte qu’elle est cuite et qu’il est trop tard pour sortir…

Même si la véracité de « l’expérience » reste à prouver, là n’est pas son intérêt. C’est sa signification qui l’est : quand on sent que ça ne va pas très bien, il ne faut pas trop attendre pour réagir. Parce que si on attend trop, ça devient trop tard…

Croire

Mon dernier truc est peut-être le plus important : croire. Croire aux 9 trucs précédents… parce que si on n’est pas convaincu de leur efficacité, ça marchera forcément moins bien. Et surtout, il faut croire en soi (dit la fille qui a mis 30 ans au bas mot avant d’avoir un peu confiance en elle).

Blague à part, je pense que ce qui nous manque aujourd’hui beaucoup, ce qu’on oublie peut-être d’apprendre à nos enfants, c’est ça : y croire, croire en ses rêves, sans perdre de vue la réalité, certes, mais y croire quand même. Parce que c’est ça qui nous porte.

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Un oiseau posé sur une branche n’a jamais peur que la branche casse, parce que sa confiance n’est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes…

Je ne fais pas souvent ce genre de billet un peu « feel good », mais j’en avais envie et ça fait du bien… Sinon, vous, vous êtes plutôt verre à moitié plein ou à moitié vide ? C’est quoi vos trucs pour être positif ?

5 réponses sur « 10 trucs pour po-si-ti-ver »

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